Version Française ci-dessous
New study highlights Madagascar as a global hotspot for endangered whale sharks
- Whale sharks, an endangered species, are the world’s largest fish
- More than 400 individual whale sharks were identified from Madagascar over a five-year study
- Ecotourism, based on swimming with these placid sharks, is increasingly popular
- Protecting the whale sharks’ habitat is vital for securing local livelihoods
In a new study published yesterday in the journal Aquatic Conservation: Marine and Freshwater Ecosystems, researchers have discovered that Madagascar is a globally important hotspot for whale sharks (Rhincodon typus), the world’s largest fish. The scientists emphasise the vital need to protect these gentle giants.
Researchers from the Madagascar Whale Shark Project (MWSP) identified over 400 individual whale sharks off Nosy Be, an island in northwest Madagascar, between 2015 and 2019. Stella Diamant, the Founder of the MWSP and lead author of the study, said: “It’s exciting to finally have evidence that, as we suspected, Madagascar is a world hotspot for whale sharks.”
All of the identified sharks were juveniles, measuring between 3 and 8 metres in length. “Nosy Be is an important feeding area for these growing sharks. We saw 98% of the sharks while they were feeding on small fish at the surface. Some of the sharks are moving through the area quickly, but others seem to come back every year to take advantage of the seafood buffet,” said Diamant.
None of these sharks, which can be individually identified by their unique spot patterns, have been seen elsewhere in the Indian Ocean. “Whale shark numbers have taken a real beating in the Indian Ocean, and they’ve largely disappeared from some countries like the Seychelles. It’s hugely encouraging to discover this big population that we didn’t know about previously” said Dr. Simon Pierce, a Principal Scientist at the Marine Megafauna Foundation and co-author on the study.
Renowned for its unique animals, Madagascar has become a global ecotourism hotspot. International tourism to Madagascar increased by 72% between 2015–2019, from 282,000 to 486,000 arrivals. Nosy Be, in the country’s northwest region, has become a popular marine tourism destination due the presence of whale sharks, whales, manta rays, and other marine megafauna species. International tourism arrivals to Nosy Be increased by 91% from 2015 to 2019, with a significant proportion coming to swim with the increasingly-famous whale sharks (Ziegler et al. 2021).
“People travel from all over the world to swim with these gentle giants. That offers a clear opportunity for the ecotourism industry within the country – it’s already a million-dollar industry – but efforts must be made to protect these endangered sharks and secure the livelihoods they sustain,” said Dr. Jeremy Kiszka, an Assistant Professor at Florida International University and co-author on the study.
Whale sharks are not protected in Madagascar, and the researchers raised concerns about human threats to this endangered species. 30% of the sharks had scars, with most from either vessel strikes or entanglement in fishing gear. “The area where most whale sharks feed lies outside existing marine protected areas in the region,” said Diamant. “By protecting the sharks, and their habitat and food supply, it’s possible to safeguard the whale sharks themselves, the ecotourism industry, and the local economy that this activity supports.”
This study was led by the Madagascar Whale Shark Project in collaboration with the Marine Megafauna Foundation, Florida International University, and Mada Megafauna. It was supported by Aqua-Firma, Waterlust, the PADI Foundation, the Lush Foundation, the Vocatio Foundation, and private donations.
Diamant, S., Pierce, S.J., Rohner, C.A., Graham, R.T., Guillemain d’Echon, A., Guillemain d’Echon, T. et al. (2021). Population structure, residency, and abundance of whale sharks in the coastal waters off Nosy Be, north-western Madagascar. Aquatic Conservation: Marine and Freshwater Ecosystems, 1–15. https://doi.org/10.1002/aqc. 3743
— Ends —
Notes to Editors:
High-res supporting images can be found here:
https://drive.google.com/drive/folders/1VuguuZ4Es-WtqylE2tV4BcuKS0vqRVQC?usp=sharing
For interview requests, questions about this study, additional pictures or to request a pdf copy, please contact:
Stella Diamant, Founder, The Madagascar Whale Shark Project: info@madagascarwhalesharks.org
About the Madagascar Whale Shark Project
The Madagascar Whale Shark Project is a registered foundation and a collaborative project. Active since 2015 and founded in 2019, the foundation aims to further study and protect whale sharks in Madagascar while raising awareness and empowering local communities.
—
UNE NOUVELLE ETUDE MET EN AVANT LA FORTE CONCENTRATION DE REQUINS BALEINE EN DANGER D’EXTINCTION À MADAGASCAR.
- Les requins baleine, les plus gros poissons du monde, sont en danger d’extinction.
- Au cours des 5 dernières années de recherche plus de 400 individus ont été identifiés à Madagascar.
- L’écotourisme basé sur le « nage avec » devient extrêmement prisé.
- Protéger l’habitat des requins baleine est vital pour le maintien des moyens de subsistance de la population locale.
Dans une nouvelle publication du journal Aquatic Conservation: Marine and Freshwater Ecosystems publiée hier, les chercheurs confirment une forte concentration de requins baleine (Rhincodon typus) présents à Madagascar.
L’équipe de recherche de Madagascar Whale Shark Project (MWSP) a pu identifier plus de 400 individus au large de Nosy Be, une île au nord-est de Madagascar, entre 2015 et 2019. Stella Diamant, la fondatrice et auteure en chef de l’étude nous partage : « C’est excitant d’avoir enfin les preuves que, comme suspecté, Madagascar est l’un des endroits recensant l’une des plus grandes populations de requin baleine au monde ».
La totalité des individus identifiés étant des individus juvéniles mesurant entre 3 et 8 mètres de long. « Nosy Be est une zone d’alimentation importante pour ces requins juvéniles en pleine croissance. 98% des requins ont été observés alors qu’ils se nourrissaient en surface. Certains d’entre eux sont de passage dans cette zone tandis que d’autres semblent revenir tous les ans pour profiter de l’abondance et de la présence des proies » confie Diamant.
Aucun de ces requins n’a été revu (à l’aide de l’identification de leurs points individuels, leur carte d’identité) ailleurs dans l’Océan Indien. « Le nombre total de requins baleine a grandement chuté dans l’Océan Indien. Beaucoup d’entre eux ont disparu des côtes de certains pays comme aux Seychelles. Il est donc très encourageant de découvrir cette population à Madagascar, qu’on ne connaissait pas avant » révèle Dr. Simon Pierce, le scientifique principal de la Marine Megafauna Foundation et co-auteur de cette étude.
Reconnu pour ses animaux uniques, Madagascar est devenu un pays renommé pour sa faune et sa flore. Le tourisme international sur l’île entière a d’ailleurs augmenté de 72% entre 2015 et 2019, passant de 282 000 arrivées à 486 000. L’île de Nosy Be, elle, a vu sa fréquentation de touristes internationaux progresser de 91% entre 2015 et 2019. Elle est ainsi devenue une destination populaire pour le tourisme marin en raison de la présence des requins baleine, mais aussi d’autres requins, baleines et raies mantas ainsi que d’autres espèces de la mégafaune marine.
« Les gens traversent le monde entier pour venir nager avec ces géants des mers. Cela offre une opportunité unique à l’industrie éco-touristique du pays – qui vaut déjà 1 million de dollars – mais des efforts doivent être fait urgemment pour protéger ces espèces menacées et sécuriser les moyens de subsistance qu’ils soutiennent » ajoute Dr. Jeremy Kiszka, professeur à l’Université Internationale de Floride et co-auteur de cette étude.
Le requin baleine n’est pas une espèce protégée à Madagascar et les chercheurs sont inquiets au sujet des menaces humaines qui pèsent sur cette espèce grandement menacée. Actuellement, 30% des requins présentent des cicatrices causées, pour la plupart d’entre elles, par des navires ou des enchevêtrements dans des filets de pêche. Stella Diamant rapporte : « La zone où se nourrissent la plupart des requins baleine se situe en dehors des zones marines protégées de la région ». Elle rajoute qu’ « en protégeant les requins, leur habitat et leur approvisionnement alimentaire, il est possible de protéger les requins baleine directement, ainsi que l’industrie de l’écotourisme et l’économie locale que cette activité soutient. »
Cette étude a été menée par Madagascar Whale Shark Project en collaboration avec la Fondation Marine Megafauna, l’Université Internationale de Floride, et Mada Megafauna. Elle a été soutenue par Aqua-Firma, Waterlust, la fondation PADI, la fondation Lush, la fondation Vocatio, et des dons privés.
Diamant, S., Pierce, S.J., Rohner, C.A., Graham, R.T., Guillemain d’Echon, A., Guillemain d’Echon, T. et al. (2021). Population structure, residency, and abundance of whale sharks in the coastal waters off Nosy Be, north-western Madagascar. Aquatic Conservation: Marine and Freshwater Ecosystems, 1–15. https://doi.org/10.1002/aqc. 3743
— Fin —
Images haute résolution ici:
https://drive.google.com/drive/folders/1VuguuZ4Es-WtqylE2tV4BcuKS0vqRVQC?usp=sharing
Pour les demandes d’entrevue, des questions sur cette étude, des photos additionnelles ou pour obtenir une copie PDF, veuillez contacter :
Stella Diamant, Fondatrice, The Madagascar Whale Shark Project : info@madagascarwhalesharks.org
À propos du Madagascar Whale Shark Project
Le Madagascar Whale Shark Project est un projet collaboratif actif depuis 2015. Fondée en 2019, la fondation a pour objectif d’approfondir l’étude et la protection des requins baleine à Madagascar tout en sensibilisant et en responsabilisant les communautés locales. Pour plus d’informations, visitez https://www.madagascarwhalesharks.org